Les techniques de reprise en sous-oeuvre
Lors de la reprise en sous-œuvre d’un bâtiment, nous consolidons les fondations selon 4 techniques différentes. Ces dernières varient en fonction du type de sol ainsi que des besoins rencontrés lors de l’étude :
1. Coulage de gros béton et de longrines en passes alternées
Par le coulage de longrines en passes alternées sous les murs porteurs existants, on crée des poutres en béton armé dont la taille est déterminée suivant l’importance des charges supportées. Ces longrines sont ferraillées avec des aciers doux afin d’être coulées en passes alternées.
2. Mise en place de micropieux et de longrines de redressement
Les micropieux nécessitent une machine qui va forer le sol puis injecter un coulis de ciment au sein du forage. La résistance d’appui des micropieux tient principalement au frottement du béton sur la paroi du forage.
3. Injection de coulis de ciment dans le sol
L’injection de coulis de ciment dans le sol pour stabiliser l’ensemble de l’appui des immeubles permet d’empêcher les affaissements de murs porteurs. Elle est suivie par la pose de longrines aux niveaux des points spécifiques d’affaissement.
4. Radiers en béton armé
Les radiers en béton armé sont des fondations superficielles assimilées à des plateformes maçonnées sur lesquelles reposent un bâtiment. Cette technique permet le transfert des charges sur l’ensemble du terrain. Elle est particulièrement efficace lorsque le terrain en question est instable. Cependant, une étude de sol doit être réalisée au préalable pour assurer l’efficacité des travaux.